Liban

Politiques et programmes de développement des MPME au Liban

Les MPME sont les moteurs économiques constituant 97% du total des entreprises du secteur privé du Liban. La feuille de route pour renforcer le secteur des MPME consiste à mettre en place une vision pour la croissance des PME, créer des emplois, assurer la durabilité à long terme des entreprises, faciliter l'accès au financement et à l'accès aux marchés. De nombreuses initiatives ont été créées pour dynamiser les PME telles que le UK Lebanon Tech Hub, Berytech, Bader Youth Entrepreneurs Program, Start-up ESA, le réseau de la diaspora LebNet, la société de garantie de prêts Kafalat et le Fonds économique et social pour le développement. Du point de vue du marché financier, plusieurs mesures ont été prises, comme la Bourse de Beyrouth qui a été relancée en 1996 avec des systèmes de négociation améliorés avec le soutien de la Bourse de Paris. En dépit de ces efforts, les marchés des capitaux libanais demeurent en grande partie naissants. A l’avenir, les efforts continueront de se concentrer sur la provision de capitaux, le développement des capacités et l'examen du cadre juridique et réglementaire, ainsi que des dimensions de recherche et d'innovation pour les start-ups et les entreprises en démarrage (early-stage). En 2020, BDL a lancé l'initiative « Lebanon Economy Oxygen Fund » pour lever 750 millions de dollars et un programme de prêt durable et évolutif de 3 milliards de dollars par an, pour financer les importations de matières premières des petites et moyennes industries.

Les mesures de soutien aux PME pour aider à faire face aux conséquences de la pandémie du COVID-19

En réponse à la pandémie Covid-19 et dès février 2020, le gouvernement libanais a pris une série de mesures parmi lesquelles la suspension des délais fiscaux, le report du paiement des cotisations de sécurité sociale et l'exonération partielle de 2 mois des droits de douane, notamment pour les équipements de soins de santé et les intrants pour les laboratoires. La Banque du Liban (BDL) a autorisé les banques et les institutions financières à consentir des prêts à taux zéro sur cinq ans, en monnaie nationale ou en dollars américains, aux PME qui détiennent des facilités de crédit mais ne sont pas en mesure d'honorer leurs obligations à court terme en raison de la dégradation des conditions du marché. En échange, la BDL fournira aux banques et aux institutions financières des lignes de crédit à taux zéro sur cinq ans en dollars américains. Le ministère libanais des Finances a autorisé les PME à utiliser les services fintech en déposant leurs déclarations fiscales. READ MORE

Coordinateur du Small Business Act et groupe de travail MED MPMEs

Le coordinateur national du Small Business Act (SBAC) au Liban est Mme Manal YASSINE, économiste au ministère libanais de l'Industrie. Le coordinateur SBA a formé les groupes de travail nationaux pour l'accès au financement et l'internationalisation des PME afin de coordonner la mise en œuvre des objectifs du programme. Les groupes de travail sont composés du ministère de l'Économie et du Commerce, Kafalat, IDAL, BDL, ESFD, IRI, la Chambre de commerce de Beyrouth et du Mont-Liban, Accélérateurs de vitesse, le Syndicat des industriels du textile au Liban, la Fondation Safadi et l’ONUDI.

Les groupes de Travail (GT)

L’objectif des groupes de travail est de garantir que les activités effectuées à une échelle régionale intègrent les priorités fixées au niveau national et se traduisent par un impact au niveau national. Dans chacun des pays partenaires, et en collaboration avec les Coordinateurs SBA, la mise en œuvre du Programme s’appuie sur la composition de deux groupes de travail respectivement sur les thèmes de l’Accès au financement et de l’Internationalisation. Le but des groupes de travail est de garantir que les activités effectuées à une échelle régionale intègrent les priorités fixées au niveau national et se traduisent par un impact au niveau national.

Ces groupes de travail sont composés de décideurs politiques, d’organismes régulateurs, de représentants du secteur privé et – dans la mesure du possible – de représentants du corps législatif national ainsi que de représentants de la délégation de l’UE et des partenaires du développement qui seront invités à prendre part aux travaux de groupes. Ces groupes de travail, dont le nombre ne devrait pas dépasser 15 membres, doivent compter au moins 5 femmes parmi eux.

Les Groupes de Travail seront chargés des aspects suivants :

Émettre des avis consultatifs sur les études techniques.

Faciliter la collecte de données pertinentes au niveau national.

Collaborer dans le processus d’élaboration de feuilles route, au niveau national, pour contribuer à la mise en œuvre d’outils développés à l’échelle régionale

Mobiliser des parties prenantes, les programmes, les ressources et les instruments existants afin d’accélérer l’exécution des feuilles de route au niveau nationalimplementation of the road maps at country level.

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